Ne Permettrez-Vous Pas..
FAUST
Ne permettrez-vous pas,
ma belle demoiselle,
Qu'on vous offre le bras,
Pour faire le chemin?
MARGUERITE
Non, monsieur!
Je ne suis demoiselle, ni belle, demoiselle, ni belle,
Et je n'ai pas besoin que l'on donne la main!
FAUST
Par le ciel!
Que de grâce, et quelle modestie!
O belle enfant! je t'aime, je t'aime, je t'aime!
SIÉBEL
Elle est partie!
MEPHISTOPHELES
Eh bien?
FAUST
Eh bien? On me repousse.
MEPHISTOPHELES
Allons! A tes amours,
Je le vois, cher docteur, il faut prêter secours!
CHORUS
Qu'est-ce donc?
Marguerite,
Qui de ce beau seigneur refuse la conduite!
Valsons! Valsons! Valsons! Valsons encore!
Valsons! Valsons! Valsons toujours!
Valsons toujours!
Valsons toujours!
Valsons toujours!
Ainsi que la brise légère
Soulève en épais tourbillons
La poussière des sillons.
La poussière des sillons.
Que la valse vous entraîne
Faites retentir la plaine
De l'éclat de vos chansons.
De l'éclat de vos chansons.
Jusqu'à perdre haleine!
Jusqu'à mourir!
Un dieu les entraîne,
C'est le plaisir!
Jusqu'à perdre haleine!
Jusqu'à mourir!
Un dieu les entraîne,
C'est le plaisir!
La terre tournoie!
Et fuit loin d'eux!
Quel bruit, quelle joie
Dans tous les yeux!
La terre tournoie!
Et fuit loin d'eux!
Quel bruit, quelle joie
Dans tous les yeux!
Jusqu'à perdre haleine!
Jusqu'à mourir!
Un dieu les entraîne,
C'est le plaisir!
Jusqu'à perdre haleine!
Jusqu'à mourir!
Un dieu les entraîne,
C'est le plaisir!